LA PRESSE EN PARLE
« [La compagnie Rassegna] ce sont des femmes et des hommes qui se rencontrent et partagent leur goût pour la musique. Celle qui embaume le pourtour méditerranéen et qui se mêle au flux des vagues et des voyageurs. (…) Menée par Bruno Allary (guitariste), la compagnie qui a aussi son lieu, L’éolienne, signe quasiment un spectacle par an. (…). Sous les voûtes de L’éolienne, et à la lueur des bougies, on a entendu ce jour-là une frottole italienne, une chanson espagnole de Salinas, un chant de la ville algérienne de Tlemcen, un air turc et arménien de Taksim et une chanson venue de l’Angleterre elisabéthaine du 16ème siècle parsemée de parfums latins. Un voyage dans le temps et de rive en rive, à découvrir cet été. » – La Provence
« La compagnie Rassegna nous offre, avec sa dernière création « Il Sole non si muove », un doux voyage au XVIème siècle. Quatre cordes et cinq voix (dont la flûte kaval) se répondent dans une harmonie intemporelle, par l’introduction de la guitare électrique et les arrangements de Bruno Allary. Quelques percussions s’invitent délicatement dans cette rencontre aussi festive que mélancolique, spirituelle et sensuelle, polyphonie ancrée dans l’inconscient collectif. » – Nouvelle Vague
« Musique intranquille et voyageuse du XVIe siècle, ainsi la qualifie l’historien Patrick Boucheron (…). Parce que, sans doute, les frontières entre musique savante et populaire ne sont pas aussi nettes qu’aujourd’hui ; les musiciens sillonnent les territoires, transportant avec eux un répertoire où les genres se côtoient, dans une époque comme la nôtre dans un entre-deux…Cette capacité à ne pas établir de distinctions a séduit Bruno Allary, âme de ce bel ensemble, qui refuse les cloisonnements qui « réduisent l’infini au binaire ». Le résultat, une incursion délicieuse qui nous mène de l’Angleterre élisabéthaine aux faubourg de Tlemcen en passant par l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Bulgarie et la Provence. Quatorze pièces d’une sobre et virtuose élégance (…)» – Zibeline